Tantôt je vous ai jetés
sur les autres, excédée.
Tantôt je vous ai pris
Pour la vérité.
Tantôt, c’est sur moi
Que je vous ai balancés.
Et avec vos mots je me suis flagellée
Régulièrement, jusqu’à m’en faire saigner
Le corps et le cœur.
Jusqu’à me détester
Si seulement j’avais su
Que vous vouliez seulement m’aider.
Que c’est parce que je n’écoutais pas
Qu’il vous fallait hurler.
Hurler de douleur
De ne pas être rejoint
De ne pas être reconnu,
Si seulement j’avais su
Que c’est mes besoins
Que vous protégiez.
Ce qui compte pour moi,
Ce que je veux vivre
C’est vous qui le gardez.
Alors merci, merci d’exister
De me permettre de me reconnecter
Avec la vie en moi
D’instant en instant
Et de réagir si promptement
Dès que je m’éloigne
Dès que ça n’a pas le goût
de la détente, de la joie
et de l’amour entre nous.
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